Présentation des hippies.


Présentation des hippies. Par quoi sont-ils caractérisés ?

Les hippies sont des personnes, des jeunes en particulier, faisant partis d’un mouvement de contre-culture des années 1960, et des années 1970, qui rejetaient le mode de vie de la génération de leurs parents, et surtout la société de consommation, et avaient pour but un style de vie marginale, communautaire ou nomade. Ils renonçaient littéralement à toute sorte de violence et prônaient la liberté dans tous les domaines, notamment la liberté sexuelle. On peut remarquer que les hippies accordent beaucoup d’importance à la protection de la planète, ils ont une relation forte avec la nature. Une relation forte ils en on une aussi avec l’art, et notamment avec la musique, qui leur permet de s’exprimer. Le terme contre-culture est employé pour désigner l’explosion des mouvements contestataires de la jeunesse envers la domination culturelle de la bourgeoisie. Le mouvement hippie concerne une grande partie de la jeunesse née du baby-boom dans tous les pays occidentaux, et va prendre une ampleur considérable.


  Les années 60 a été une décennie de contestation. Avant tout, les hippies refusent catégoriquement de devenir des adultes comme leurs parents, refusent aussi le conformisme et la soumission au pouvoir, ainsi que les religions traditionnelles. Ils cherchent à fuir la société de consommation, encourageant les valeurs écologiques et égalitaires, un retour à la nature, idées issues des philosophies orientales et primitive. Ils rejètent aussi l’idée d’autorité, spécialement l’autorité parentale, cette idée de domination de l’un sur l’autre ne leur est pas acceptable.
Cependant les hippies prônent la non-violence, cette violence apparue pendant la guerre devenue incompressible à leurs yeux. Cette revendication pour la paix a fait naître plusieurs symboles  qui sont propre au mouvement hippie. Notamment avec l’expression « Peace and Love » signifiant « Paix et Amour » à laquelle est associé le symbole de la paix. Cette expression a été utilisée par les hippies comme signe de reconnaissance dans les années 60.  

Symbole Peace and love 


Les hippies ont aussi utilisé le slogan « Flower Power », « Le pouvoir des fleurs »,  car pour eux la fleur était un symbole d’idéologie de la non-violence. C’est grâce à cette expression que lors d’un rassemblement à San Francisco, les hippies avaient pour instruction de porter des  fleurs dans les cheveux, ou d’en faire offrir autour d’eux. Les médias les appelaient les « Flower Child » qui veut dire en français « Enfant de la fleur ».

 Groupe de hippies en pleine méditation  


Ils prônent aussi une liberté sexuelle absolue, rejetant les idées puritaines et le mariage traditionnel, considéré comme une sorte d’esclavage social pour la femme. La liberté sexuelle fait partie des valeurs essentielles à l’utopie hippie. Cette révolution sexuelle va être revendiquée de par le biais d’une avancée et de découvertes scientifique, avec la distribution  de préservatifs en latex après les années 30, le traitement des maladies sexuellement transmissibles (premièrement  la syphilis qui faisait de nombreux morts depuis la Renaissance avec la découverte des antibiotiques à partir de 1941), et la diffusion de la contraception comme le stérilet qui sera inventé en 1928, et la pilule contraceptive, découverte au début des années 1950, ainsi qu’avec l’avortement qui se généralise. Même si l’acte sexuel peut encore entraîner une grossesse, les risques de transmissions de MST sont mineur, cette liberté sexuelle se développe de manière à parler de « Free Love » c’est-à-dire d’ « Amour Libre ». La sexualité n’est plus seulement perçue comme un moyen de reproduction. Les hippies ne comprenaient pas pourquoi les horreurs de la guerre étaient diffusées de part et d’autre, alors que le sexe était un sujet tabou et choquait les gens. C’est pourquoi lors d’une conférence à l’Université d’Ohio aux Etats-Unis en 1963, un jeune homme a exposé le slogan anti-guerre « Make love, not war » signifiant « Faites l’amour, pas la guerre ». Ce slogan sera repris dans une chanson de John Lennon, Mind Games en 1973 ou encore celle de Bob Marley Trouble no more.



En 1966, la révolution psychédélique va faire partie de la culture hippie. C’est à cette période que la prise du LSD va devenir plus fréquente chez les jeunes qui recherchent de nouvelles perceptions sensorielles. Le LSD sera interdit au Etat-Unis, et causera la mort de nombreux artistes qui ont influencés le mouvement hippie, comme Syd Barrett, le leader du groupe Pink Floyd. C’est pendant l’été 1967 le « Summer of love » que l’on va atteindre le point culminant de l’expansion du LSD, avec de grandes réunions de  hippies lors de concerts gratuits, et aussi avec la concentration de milliers de hippies à Haight Hashbury, qui est un quartier de San Fransisco, afin de pouvoir consommer des drogues de tout genre, en particulier des hallucinogènes. Hormis le LSD, le cannabis est aussi une drogue psychédélique, massivement consommée par les hippies. Le LSD et les drogues hallucinogènes vont provoquer une déformation de la vision, qui va entraîner un état rêveur. Les hippies recherchent avec le psychédélique, une tentative d’élévation au-dessus du réel, afin d’ouvrir l’esprit et d’abolir des frontières mentales.

Une des rues de Haight Hashbury


C’est au travers de la musique que les hippies vont pouvoir s’évader, et s’exprimer. C’est un élément capital du mouvement qui va mener à une révolution dans l’histoire de la musique de part la liberté des créations musicales, qui notamment prospèrent encore de nos jours. En voulant se détacher des styles musicaux traditionnels ils veulent interpréter une musique plus « libre », avec les messages que l’on retrouvent dans les paroles, ou encore avec les morceaux parfois improviser. On caractérise souvent la musique hippie comme psychédélique, cependant elle est aussi très diversifiée. A départ, la musique hippie tire son inspiration dans la country (Bob Dylan), ou le blues (Janis Joplin), néanmoins les hippies s’ouvrent à différents styles musicaux, comme la musique africains, indiennes etc… Ce qui représente bien le mouvement, par la diversité des styles, par leur volonté d’innover, refusant d’être classé dans une catégorie précise. Parmi les personnages emblématiques de la musique hippie, on trouve : Bob Dylan, Crosby, Stills & Nash, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Janis Joplin, Jefferson Airplane ou encore Frank Zappa.  C’est avec l’organisation de grands festivals, comme le festival de Monterey, le festival Woodstock ou le festival de l’île de Wight, que tout ces artistes vont pouvoir se retrouver sur scène afin de faire partager leur musique à la communauté hippie. 

 Hippies en route pour le festival Woodstock



Comment sont-ils apparus ?

C’est au milieu des années 60, au Etats-Unis, que le mouvement hippie voit le jour. Précisément sur le campus de Berckley, l’université de gauche dans le quartier de Haight-Ashbury à San Fransisco (capitale de la contre-culture), à l’Ouest des Etats-Unis.
Ils s’inspirèrent de la Beat Generation, à la différence que les hippies venaient en grande partie d’un milieu bourgeois qu’ils n’acceptaient pas. Ils se répandirent rapidement dans les autres pays anglo-saxons et les pays nordiques. Le terme de « hippies » fut utilisé pour la première fois en Septembre 1965 dans un journal de San Francisco," l'Examiner", et fait référence à l'argot « hip », qui désigne un rythme jazz ou encore un fumeur de haschisch.
Le mouvement connaîtra son déclin autour des années 1968 et 1969, et prendra fin à la fin des années 1970 pour laisser place aux Punks.

 Manifestation hippie


Le mouvement hippie fut créé dans un contexte de contestation et de refus des règles. Les hippies sont les premiers à avoir grandi et à vivre dans une société nouvelle, qui est la société de consommation, issus du baby boom de l’après guerre.
Le mouvement est né pendant la période des Trente Glorieuses, qui sont les années de croissance accélérée que le monde a connues après la Seconde Guerre mondiale, entre 1945 et 1973, date à laquelle éclate une nouvelle crise économique. Les Trente Glorieuses ont vu notamment la naissance de la société de consommation.
On remarque de la part des hippies, un mépris de leurs aînés, de leurs parents ou de politiciens, car ils s’opposaient à leurs idées capitalistes et traditionnalistes. Les premiers à s’être rebellés faisaient partie d’une classe bourgeoise, les fils d’ouvrier ne se sentaient pas concerné, ne pensaient pas à cela. Les hippies refusèrent de passer par certains rites, comme le fait de faire des études, de travaille afin de gagner un salaire, d’avoir une voiture, ou encore d’aller à l’armée… Tout simplement ils refusèrent de devenir des adultes conformiste comme leurs parents, ils refusèrent cette société matérialiste qu’ils voyaient s’étendre devant eux. Malgré que leurs parents leur donnaient tout ce dont ils avaient besoin en se qui concerne tout objet matériel, ils leur manquaient une chose essentielle qui est la liberté. Ils se sentaient trop « entouré », trop « encadré ». Ce qui conduisit à la formation du mouvement hippie, dans le but de ne pas respecter « le modèle de l’époque.

Cette oeuvre caricature la société de consommation dans les années 1960, synonyme d’obésité, de vacuité intellectuelle et de surconsommation aberrante.


Voici un petit extrait des paroles d’un jeune hippie nommé Michel-Claude Jalard1 :

"Ainsi vont les choses dans nos sociétés dite de consommation : passée l’adolescence, âge irrécupérable mais dont on sait qu’il n’a qu’un temps, une certaine image de vous-même vous attend, tirée d’ailleurs à plusieurs millions d’exemplaires ; elle vous guette d’autant plus tôt que votre famille ne dispose pas des ressources financières qui, quelques années encore, vous garantiraient le droit à l’irresponsabilité. Gare à vous si vous ne marchez pas ensuite. On vous culpabilisera d’abord ; quelques bonnes lois feront le reste."

Ce petit extrait montre parfaitement qu’il y a des malaises chez les jeunes de cette époque. Ces adolescents ne toléraient pas d’avoir un avenir tout tracé par la société : avoir son permis de conduire, avoir un diplôme, avoir de si possible un bonne situation financière, se marier, avoir des enfants, habiter dans une belle maison, etc… A partir de 18-20ans ils devenaient des adultes, et devaient pouvoir « s’assumer », puis s’intégrer dans la société en devenant « M. Tout Le Monde ». Les jeunes devaient laisser tomber leur culture alternative qui faisait toute leur originalité, pour ainsi dire perdre leur personnalité et leur individualité. Preuve que la société ne laisser aucune place à une vie autogérée. 

 Manifestation de protestation contre la guerre aux États-Unis le 21 octobre 1967.


C’est grâce aux manifestations contre la guerre du Viêt Nam et les émeutes noires dans les grandes villes des Etats-Unis, que les jeunes vont s’unirent, et vont aussi rejeter « L’American way of life » et son conformisme. La guerre du Viêt Nam fut déclenchée en 1959 et pris fin en 1975. Elle opposa la république démocratique du Viêt Nam (nord) et la république du Viêt Nam (sud) cette dernière fut soutenue par les États- Unis à. partir de 1964. Les Etats-Unis n’apparaissent alors plus comme une grande puissance, mais comme un pays de désillusion. Les gens se posent des questions : le pays est-il toujours aussi fort, avec des valeurs morales, pays de la liberté et de la justice ?  La guerre du Viêt Nam a précipité les Etats-Unis dans l’inflation et la crise du dollar dans les années 1960, car celle-ci a été très coûteuse (environ 140 milliards de dollars).
A l’issue de cette guerre, le pays connaît aussi un véritable désastre humain, principalement de jeunes Américains, les « boys », avec près de 57 000 morts et 153 303 blessés. On commence à parler des atrocités de cette guerre par le biais des journaux, par exemple avec la publication de documents secrets (du Pentagone), que certains journalistes s’étaient procurés, à l’intention de dévoiler à la population les massacres qui ont eu lieu afin de s’interroger sur les fondements de la politique de leur pays, de leur morale, et de leur société. Cette vérité révéler a eu pour conséquence des accusations portées contres les GI’s, de grandes contestations, interprété sous la forme d’une démoralisation croissante. Les Américains ont été très choqués par les images de cette « sale guerre ». C’est pourquoi les hippies et leur mouvement anti-guerre ne relâcher pas leur quête de protestation : beaucoup de lettres ont été envoyées au congrès et à de hauts responsables, ils furent signés et publiés dans la presse des milliers de pétitions, les actes de désobéissance civile se multiplièrent, ils organisèrent des grands rassemblement, des grève, des sit-in, de grandes manifestations silencieuses dans les rues ou devant des bâtiments officiels, la plupart des hippies refusèrent même de payer leurs impôts. Toutes ces protestions furent exercées de la fin des années 60 jusqu'au moment ou le dernier hélicoptère américain s'envola du toit de l'ambassade des États-Unis, à Saigon, en 1975. Cependant les attaques meurtrières et destructrices ne s’arrêtent pas au Viêt Nam, plus la présence américaine se renforce au Viêt Nam, plus les protestations sont violentes. La majorité des hippies, dont le célèbre slogan est, rappelons-le, «  peace and love », choisissent de se retirer du mouvement anti-guerre, le trouvant beaucoup trop violent pour la cause qu’il défend.
Cette guerre a inspiré de nombreux artistes. Dans le domaine musical, on retrouve par exemple le prodige de la guitare Jimi Hendrix qui revisite et « maltraite » à sa façon l’hymne américain  « The Star Spangled Banner », à Woodstock en août 1969, dans l’intention de protester contre ce conflit sanglant. Le son qui sort de sa guitare, saturé, perçant, nous rappelle les explosions et les bombardements de cette guerre atroce. Toujours au festival Woodstock, il y avait aussi le groupe Country Joe and the Fish qui interprète «  I fell like I’m fixin to die rag », chanson phare de la protestation contre la guerre, qui dénonce l’absurdité, et l’envoi d’innocents à l’abattoir (« Sent your sons off before it’s too late / To have your boy come home in box » = « dites au revoir à vos fils avant qu’il ne soit trop tard / avant qu’ils ne reviennent d’en une boîte »). 

 Le groupe Country Joe and the Fish à Woodstock


Dans le domaine cinématographique, on retrouve le film Easy Rider réalisé par Dennis Hopper en 1969. Ce film raconte l'échappée de deux jeunes motards qui décident d'aller à la nouvelle-Orléans. Durant leur traversée des États-Unis, les protagonistes vont rencontrer une communauté hippie et leur mode de vie. Ce film est un road movie, c'est-à-dire un film qui suis tout au long de l’histoire, un périple routier. Il est devenu culte depuis l’emblème de la génération hippie. 

 
Affiche du film Easy Rider



La musique est la manière pacifiste que les hippies ont pour se défendrent, aucun forme de violence n’a jamais été observé. Les hippies avaient deux principaux modèles : Martin Luther King, pour sa lutte pacifiste contre le racisme, mais l’on retrouve surtout Gandhi, pour sa philosophie utopique et non-violente à propos de la résistance passive. En effet, ce dernier les a énormément inspirés sur le plan moral. De même que le mouvement hippie, il estimait que la seule forme de relation acceptable entre humains était l’amour, il rêvait d’une société égalitaire.

Photo de Gandhi



Comment font-ils pour vivre dans la société de consommation ?


Les hippies sont à la recherche de nouveaux horizons, tout en voulant retrouver des valeurs plus fraternelles, plus portées sur la Nature, ce qui aurait été impossible dans les années 1960s et 1970; les décennies pendant lesquelles l'on commença à s'inquiéter de la pollution et autres effets nocifs de la société sur l'environnement. Ce fut certainement aussi une des raisons pour lesquelles les Hippies rejetaient la société de consommation, qui détruisait la Planète Terre, alors qu'eux la respectaient tant. 


C’est pourquoi ils aimaient voyager. Le voyage se faisait fréquemment par bus ou en auto-stop. Il était d’usage de fuir la société capitaliste française en allant découvrir une culture différente dans les pays pauvres et à très ancienne culture d’Asie, comme l’Inde, le Népal ou le Pakistan, afin de se ressourcer et d’aller à la recherche de la vérité. Certains, moins aventuriers, feront le choix de la Hollande, notamment d'Amsterdam, précurseur en matière de liberté des moeurs et de politique environnementale. Ces voyages étaient décris comme  la métaphore d'un parcours initiatique qui suppose l'idée de paradis et de quête, et décrit une forme de cheminement spirituel.



 Hippies en route pour un voyage


Les jeunes quittent leur famille, leur école, leur emploi pour fonder une communauté. Des groupes se rencontrent, sympathisent, fusionnent, et décident de vivre ensemble en inventant leurs règles et leurs coutumes ; c’est de là que le temps de l’utopie communautaire prend naissance. Ce mode de vie en communauté débute dans les années 60 aux Etats Unis et dans les années 70 en France. Ils voulaient montrer qu'il était possible de vivre autrement, de manière indépendante mais solidaire, tout en côtoyant des gens ayant les mêmes idées qu'eux. Parfois, ils habitaient plus ou moins illégalement dans des squats (maisons abandonnées), et vivaient avec le minimum vital, puisqu’ils affirmaient que c’est la société qui crée les besoins secondaires. Dans la plupart du temps, les communautés étaient mal vues pour les gens de l’époque. Chassés par la police, mais aussi à cause du capitalisme et de la pollution, les communautés fuyaient les agglomérations  pour se réfugier à la campagne ou à la montagne. Les principales régions de France qui abritèrent des communautés hippies furent surtout le Larzac, l'Ardèche, les Cévennes, le Gard, la Haute-Ariège, et quelques autres vallées alpestres...   Chaque communauté a son mode d'organisation propre: on trouve des communautés agricoles, des communautés mystiques, des communautés sexuelles (où l'échange sexuelle est obligatoire). Les hippies aimaient pratiquer le retour à la nature en s'occupant d'un jardin et d'animaux, souvent de moutons. C’est pourquoi la plupart des hippies prônaient le végétarisme. C’est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale. Inspiré de l’Inde ou de l’extrême Orient dans le brahmanisme et le bouddhisme où la viande est censée empêcher l'ascèse spirituelle, ce mode d’alimentation était un choix philosophique. C'est une forme de refus de la société de consommation de l'époque.
Confrontées aux problèmes de subsistance, et aux difficultés d'une vie commune basée sur de nouvelles relations interpersonnelles, la plupart eurent une durée d'existence assez brève. Plus le temps passait, plus les habitants n’arrivaient plus à s’entendre car ils se rendaient compte qu’ils avaient besoin de plus d’indépendance et d’individualité. Ainsi beaucoup de communautés se séparèrent.

 Rassemblement de hippies sur un camp

Les hippies aimaient la fraternité qui les unissait, le besoin d’être en groupe et de partager. On retrouve ces points lors du festival Woodstock où la communauté hippie se retrouva en harmonie lors du festival qui marqua l’apogée du mouvement.